Your browser (Internet Explorer 7 or lower) is out of date. It has known security flaws and may not display all features of this and other websites. Learn how to update your browser.
Scénario de Jeanne Labrune
à partir d’un roman de Michel Huriet « La fiancée du roi »
Long métrage ‐ Fiction ‐ Drame
Lieu de tournage Japon
Tournage prévu en 2014
Langue Français /Japonais
Durée 110’
Pitch
C’est l’histoire de la rencontre de Hiroshi, qui aime absolument sa femme Keiko, dont
il ne parle jamais, et de Soeur Thérèse, qui parle sans cesse d’un Dieu qu’elle aime et ne voit
jamais. Keiko meurt, Hiroshi renonce à voir Soeur Thérèse qui, elle, va renoncer à Dieu
quand elle apprendra que Hiroshi a été tué par des voyoux et qu’il avait déjà un amour dans
sa vie.
Scénario original de Malek Bensmail et David Braun
Réalisation Malek Bensmail
Synopsis
Alors que le Japon vient de vivre une catastrophe nucléaire, Masako, une metteuse en scène ne pense qu’à monter une pièce dans son théâtre à Tôkyô. Il s’agit d’une adaptation d’un manuscrit laissé par un ouléma venu au Japon, il y a un siècle, en quête de modernité pour le monde arabo-musulman. Pour interpréter ce théologien, Ibrahim, Masako et sa disciple Aska vont faire appel à un comédien algérien renommé, Agoumi. Sur fond de printemps arabe tourmenté, le trio apprend à se connaître, chacun avec son histoire, ses fantômes. Tout au long des répétitions, leurs échanges portent à la fois sur les notes d’Ibrahim, son périple, sur l’histoire complexe et sensible de leurs pays. Les conversations sont passionnées, parfois drôles. La pièce semble peu à peu trouver sa forme, mais Masako décède, laissant à la troupe un testament. Malgré l’interdiction de cette pratique en terre d’Islam, Aska et Agoumi doivent disperser les cendres de la metteuse en scène en Algérie. Pour eux, un autre voyage va se jouer, un siècle après celui d’Ibrahim.
Supporté par T.C Kültür Ve Turizm Bankanligi Telif Haklari Ve Sinema Genel Müdürlügü,
Centre national du cinéma et de l’image animée, Eurimages
Avec la participation de ZDF/ Arte, TRT
Et le support de Medienboard, Berlin-Brandenburg, Vourld Cinema Fund
En collaboration avec Hubert Bals Fund of Rotterdam Film Fesrtival, +90 Film Yapim, Ido
Développé avec le soutien du Programme MEDIA de l’Union Européenne,
Fiche artistique :
Neslihan Atagül Zehra
Baris Hacihan Olgun
Özcan Deniz Mahur
Nihal Yalcin Derya
Yasemin Conka Meryem
Le film a été notamment présenté dans les festivals suivants :
Festival de Venise,
25ème Festival du Film de Tokyo – Prix de la meilleure actrice,
Festival du Film d’Abu Dhabi – Grand Prix,
Festival de New York, Adana Film Festival.
Pitch :
Zehra et Olgun travaillent tous deux dans la cafétéria d’une station service sur l’autoroute reliant Istanbul à Ankara. Ils cherchent à rompre la monotonie de leur quotidien en rêvant à quelque chose qui leur permette de s’en échapper. Pour Zehra, c’est le «prince charmant» qui l’emportera au loin. Pour Olgun, c’est le jeu télévisé, auquel il veut s’inscrire, qui lui apportera gloire et fortune.
La vie se chargera vite de les ramener à la réalité.
Synopsis :
Zehra et Olgun, deux adolescents sur le point de passer à l’âge adulte. De l’enfance, ils ont encore les rêves qui leur permettent de s’échapper d’un quotidien morne et monotone. De l’âge adulte, ils ont déjà l’obligation de travailler car leurs familles ont besoin de leurs salaires pour joindre les deux bouts.
Le rêve de Zehra est de trouver l’amour qui l’emmènera loin de cette ville grise et triste. La jeune fille travaille dans la cuisine d’une cafétéria au bord d’une autoroute où les routiers s’arrêtent pour se restaurer puis repartent vers le monde qui, pour elle, ne peut être que plus beau et meilleur qu’ici. A la maison, c’est avec des parents stricts sur les traditions qu’elle doit cohabiter. C’est donc d’autant plus facilement que, lors d’une noce, Zehra tombe sous le charme d’un de ces routiers, Mahur. Elle croit avoir trouvé l’amour et se voit déjà partir.
Olgun est serveur dans la même cafétéria que Zehra. Il rêve aussi de sortir de la médiocrité, de libérer sa mère de ce mari alcoolique qu’il méprise. Lorsqu’il ne fait pas les quatre cents coups avec son copain Rafat, il regarde un jeu télévisé, «Deal or no Deal». Son rêve? Y jouer, rafler les prix et vivre comme un nabab. Et aussi épouser Zehra.
Mais la réalité est bien moins romantique et surtout impitoyable.
Bio-filmographie de la réalisatrice :
Yesim Ustaoglu est née en novembre 1960 à Çaykara, en Turquie orientale. Elle a grandi à Trabzon sur les bords de la Mer Noire. Après avoir étudié l’architecture à l’université technique d’Istanbul, elle fait une courte carrière d’architecte avant de se lancer dans le journalisme et la critique de films. En 1984, elle réalise son premier court-métrage. Son premier long métrage, La Trace, sera réalisé en 1994. La reconnaissance internationale vient avec Voyage vers le soleil et sa sélection au festival de Berlin en 1999 (Prix de l’Ange Bleu). Son quatrième long métrage, Pandora’s Box, obtient le Grand Prix du festival de San Sebastian en 2008. ARAF son cinquième film est tout d’abord présenté au Festival de Venise dans la section Orrizonti. Il reçoit le Grand Prix du Festival d’Abu Dhabi.
Filmographie
1984 To Catch a Moment (court-métrage)
1989 Magnafantagna (court-métrage)
1990 Duet (court-métrage)
1992 Hotel (court-métrage)
1994 The Trace
1999 Journey to the Sun
2003 Waiting for the Clouds
2004 Life on their Shoulders (court-métrage documentaire)
2008 Pandora’s Box
2010 Three Seasons a Life Black Sea Highlands (documentaire)
2012 ARAF – Somewhere in Between
Une cinéaste engagée :
Si l’on excepte son premier film La Trace – film noir où un détective cherche à découvrir les causes de la mort d’un artiste – et ses premiers courts-métrages, tous les films de Yesim Ustaoglu expriment l’intérêt et l’attention que porte la réalisatrice aux questions sociales et politiques auxquelles son pays est confronté. Cet intérêt s’accompagne à chaque fois d’une volonté de trouver une nouvelle perspective, un angle différent dans l’étude du phénomène traité par le film. Voyage vers le soleil (1999) aborde la question kurde; En attendant les nuages (2003) rappelle la persécution (« le génocide » entre guillemets car non reconnu par les instances internationales) oubliée, ou refoulée, des populations grecques pontiques – celles qui vivaient dans la région natale de Yesim Ustaoglu, qui furent chassées – vers la Grèce à l’ouest ou vers la Russie à l’est – ou massacrées par les autorités turques immédiatement après la première guerre mondiale. Dans Pandora’s Box trois thèmes se partagent l’intrigue: la crise sociétale d’une population encore partagée entre tradition ancestrale et le développement économique et urbain auxquels s’agrège le vieillissement et son apparition presque corollaire d’une maladie «moderne», l’Alzheimer. Le dernier thème est le désarroi de la jeunesse. Thème qui revient d’ailleurs de façon plus aigüe dans ARAF, où Zehra et Olgun sont les archétypes de personnages d’adolescents peinant à trouver leur place dans une société postindustrielle où le développement libéral (au sens économique du terme) laisse peu de choix pour sortir de la misère aux habitants de régions périphériques laissées pour compte avec leurs industries obsolètes. On remarquera enfin que ces thèmes, qui touchent profondément la société turque, ont aussi une portée universelle. La réalisatrice Yesim Ustaoglu en est bien consciente et le traitement qu’elle fait de ses sujets autorise ce développement. En mettant en images ce qui touche son pays, c’est aussi à nous, habitants de l’Europe qu’elle s’adresse.
Martial Knaebel
Commentaire de la réalisatrice-scénariste YESIM USTAOGLU
Le relais routier
L’intrigue se situe dans un grand relais routier sur l’autoroute qui relie Istanbul et Ankara. Cet endroit est un complexe comprenant une station-service, une cafétéria, de quoi loger les chauffeurs routiers et diverses boutiques. Tout cela est fréquenté par une foule de gens chaque jour. Au moment du tournage de mon film précédent Pandora’s Box, nous fréquentions souvent ce genre de complexes routiers. C’était intéressant de voir comment les clients réguliers devenaient petit à petit plus familiers avec le personnel. Un jour, j’ai saisi du coin de l’oeil une petite scène. Ça se passait un matin de pluie mélancolique comme dans ARAF, lorsque la jeune femme Zehra voit le chauffeur Mahur pour la première fois. Je me suis demandée à quoi cela pouvait ressembler de tomber amoureuse dans un tel endroit comme ce relais, éphémère, intangible, sans issue. C’est ainsi que l’idée d’ARAF est née et ensuite fut développée. Je n’ai eu besoin que de revenir au même endroit.»
« ARAF » signifie purgatoire ou limbes en turc. Un état d’attente entre le ciel et l’enfer. J’ai traduit ‘araf’ en ‘quelque part entre-deux’. Lorsque j’écrivais le scénario, la perception de la vie dans et autour de la station-service m’évoquait les limbes, un état d’attente qui n’est ni l’enfer, ni le paradis ; un état incertain, sans espoir, comme au purgatoire. A cette époque, je relisais la ‘Divine comédie’ de Dante, sa trilogie de l’enfer, du purgatoire et du paradis, et encore une fois j’ai ressenti que ce purgatoire, l’état de l’attente, était le plus difficile de tous. Cette équation est vraie pour tout le film. Et en regardant tous les personnages, les lieux et leurs vies, que j’avais créés pour ARAF, il devenait évident que tous vivaient dans une sorte de purgatoire.»
Jeunesse désespérée
L’expérience de jeunes gens vivant dans une région rurale de n’importe quel coin d’Anatolie, ou dans les banlieues d’Istanbul, correspond assurément à la vie des personnages d’ARAF. Dans un sens, nous sommes aussi confrontés à une réalité sociale. Dans un tel monde, le futur qu’un jeune homme, ou une jeune femme, de classe populaire imagine pour lui, ou elle-même, n’est pas loin de l’absence de perspective, de l’impuissance de Zehra et Olgun. Et cette perception leur est aussi attristante qu’effrayante. Dans Pandora’s Box, j’avais déjà traité du désespoir de jeunes gens de la petite et moyenne bourgeoisie. Ce que je trouve angoissant c’est que même la dynamique de tomber amoureuse et l’attente de voir la douleur infligée par ce sentiment s’estomper, ces choses qui nous donnent le sentiment de vivre, est un luxe de classe. Zehra paie un lourd tribut pour ce luxe en raison de sa condition sociale.
Les sens de Zehra s’éveillent
Lorsque Zehra remarque le routier Mahur, elle commence à suivre, d’une façon inattendue et courageuse, ses sentiments et le désir qui s’éveille dans son corps. Cet amour porte tous ses sens à la vie. Elle commence à croire qu’elle peut tout conquérir. En même temps, elle est aussi trop inexpérimentée pour comprendre que sa propre situation ne lui permettra pas de mener la vie qu’elle voudrait. Elle finit dans un vide solitaire, elle se réfugie là où elle ne peut plus partager ses problèmes avec personne. Si son environnement familial s’était montré plus ouvert que juge, peut-être aurait-elle pu affronter différemment cette situation difficile. Mais dans son cas, cette situation est une spirale qui, au bout du compte, a failli lui coûter la vie. L’histoire de Zehra est du genre de celles qu’on peut régulièrement lire dans des brèves dans les journaux, et on pourrait même secrètement condamner son acte. Mais, en fait, une fois qu’on pénètre dans son univers, on éprouve petit à petit plus de compréhension et de tolérance pour le genre de vie qu’elle mène.
Neslihan Atagül est Zehra
Au moment de confier un personnage aussi difficile que Zehra à une actrice, particulièrement après l’avoir intériorisé pendant la phase de l’écriture, le choix devait être fait avec beaucoup de précaution et de justesse. J’ai rencontré beaucoup de jeunes femmes talentueuses, des amateurs ou des professionnelles, et j’ai finalement rencontré Neslihan Atagül. J’ai tout de suite su qu’elle était celle que je cherchais, tant son énergie, sa concentration et son contact avec moi étaient profonds et dynamiques. Toute l’équipe a également apprécié de travailler avec elle durant le tournage.
Et j’ai toujours autant de plaisir à regarder Zehra dans chaque plan du film.
Baris Hacihan est Olgun
Olgun a lui aussi dix huit ans et travaille au relais routier avec Zehra dont il est follement amoureux. Tout comme Zehra, Olgun est assez naïf pour placer ses espoirs dans des shows télévisés, qui font croire à l’argent facile et qu’ils changeront sa vie. Cependant, c’est aussi un garçon intelligent et très loyal, sur le point d’atteindre sa majorité. A la différence de Zehra, il ne prévoit pas de faire sa vie ailleurs que dans sa ville provinciale enfumée par les aciéries. Olgun est aussi un enfant malheureux – il n’arrive pas à aimer, ni à respecter, un père malhonnête et alcoolique, et a très peur de devenir comme lui. Olgun place alors ses espoirs dans le rôle du héros local qu’il deviendrait en touchant le jackpot dans un concours. Tout va bien tant que ses rêves vont, jusqu’au moment où même eux volent en éclats. Olgun est incarné par Baris Hacihan. ARAF est son premier film. Quand je regarde Baris, encore maintenant, j’ai tendance à le confondre avec Olgun. C’est pourquoi j’aime et je crois dans chacun des plans où il apparaît.
L’autoroute Istanbul-Ankara
Le relais routier de ARAF est situé au bord de l’autoroute Istanbul-Ankara, à côté d’une petite ville industrielle. C’est l’autoroute la plus fréquentée de toute la Turquie, qui relie Istanbul, considérée comme une des villes-capitales du monde, et Ankara, la capitale de la Turquie. C’est une des régions les plus industrielles de Turquie, mais elle reste pourtant coincée entre modernité et tradition rurale. A côté, la ville de Karabük qui fut une des avant-gardes de la Turquie moderne, avec son fer et ses aciéries établies dans les années 30, semble maintenant avoir la vie et la mentalité d’une ville rurale. Elle devrait incarner la modernité mais ressemble plutôt à une ancienne reine de beauté ayant perdu sa popularité. Ce contraste marqué m’a fait forte impression. J’ai toujours affirmé que la vie est une affaire de perception. Chaque moment que nous n’avons pas vu, entendu, touché ou senti commencera à se refléter en nous d’une manière très différente et prendra une toute autre forme, une fois que nous l’aurons vécu. Avec ARAF, j’ai essayé de toucher à ces moments suspendus et aux sentiments qui peuvent éclore.
(Traduit du dossier de presse anglais avec l’amicale autorisation de Walter Ruggle – Trigon-Film)
Au cours de l’hiver 1590, Hendrick Goltzius, imprimeur et graveur flamand, sollicite le Margrave d’Alsace, à Colmar, pour qu’il accepte de financer la fabrication d’une presse typographique destinée à imprimer des ouvrages illustrés. Il souhaiterait que les deux premiers livres imprimés par la nouvelle presse soient dédicacés au Margrave et à sa cour, l’un étant une version illustrée de l’Ancien Testament illustrée par six contes érotiques et l’autre étant une version illustrée des Métamorphosesd’Ovide représentant les infidélités de Jupiter. Pour achever de convaincre le Margrave, Goltzius et ses imprimeurs lui proposent de monter une adaptation théâtrale des contes érotiques au profit de sa cour. Réputé pour son ouverture d’esprit, en matière de culture et de religion, le Margrave, homme érudit et passionné par les livres et les nouvelles techniques d’impression, est tenté par la proposition. Lui-même propriétaire d’une immense bibliothèque, il s’engage, devant témoins, à financer le projet de Goltzius s’il est émoustillé par le spectacle. Goltzius et ses imprimeurs, ainsi que leurs épouses et maîtresses, regroupés au sein de la Confrérie du Pélican, s’exécutent. Le premier spectacle évoque la Genèse, retraçant la création d’Adam et Eve par Dieu, la tentation du Diable et l’épisode où Eve convainc Adam de croquer la pomme. La pièce a lieu devant quelques membres choisis de la famille du Margrave et de sa cour, et les représentants des principales communautés religieuses – un prêtre catholique, un pasteur calviniste et un rabbin. La représentation est intelligemment ponctuée d’effets spectaculaires : on aperçoit Dieu et ses anges, le Diable dans l’Arbre de la Connaissance, les splendeurs du jardin d’Eden et la séquence finale où Adam et Eve sont chassés du jardin sous une tempête de neige qui résonne à travers le palais. Si le public est à la fois surpris, stupéfait et réjoui par la crudité et la féerie du spectacle, les religieux sont choqués et s’engagent dans un débat houleux sur l’opportunité de représenter Dieu. Le Margrave est amusé, et émoustillé par la comédienne Susannah, qui campe Eve, et qui, de son côté, y voit l’occasion de devenir la maîtresse du Margrave et de se retirer ainsi de la scène. Le deuxième spectacle de Goltzius raconte l’histoire de Lot et ses filles. La Confrérie du Pélican décide de monter la pièce dans la salle des chaudières du palais pour simuler l’incendie de Sodome et Gomorrhe et va jusqu’à représenter la transformation de l’épouse de Lot en statue de sel. La crudité de la pièce choque la cour et les religieux qui accusent Goltzius de blasphème et ordonnent l’arrestation de Boethius, dramaturge de la Confrérie : ce dernier défend très habilement le bien-fondé de la pièce, en s’appuyant sur ses idées anabaptistes, voire franchement athées. Entre-temps, le Margrave s’est épris de la comédienne Adela, interprète de la seconde fille de Lot et maîtresse de Boethius, ce qui ne fait qu’accroître la jalousie de Susannah. Le troisième spectacle de Goltzius est l’histoire de David et Bethsabée. En fustigeant l’hypocrisie de l’Ancien Testament, Boethius provoque la cour et les ecclésiastiques : voulant à tout prix coucher avec l’épouse de Boethius, il réussit à se débarrasser de son rival en cautionnant son arrestation pour hérésie. Troublés, mais résolus à poursuivre leur entreprise, les hommes de la Confrérie du Pélican parviennent à convaincre Boethius de rédiger le quatrième spectacle depuis sa cellule : ils interprètent ainsi l’histoire de la femme de Potiphar, tirée de l’Ancien Testament, dans laquelle la redoutable épouse d’un dignitaire égyptien séduit Joseph, pourtant peu sensible à son charme. En confiant le rôle de Joseph au frère cadet du Margrave, Goltzius a manigancé un stratagème pour faire chanter ce dernier : il compte ainsi obtenir la libération de Boethius en humiliant le Margrave qui assiste au piteux spectacle de son frère sur scène. La cinquième pièce de Goltzius est l’histoire de la séduction de Samson par Dalila, également tirée de l’Ancien Testament. Le rabbin au physique imposant se laisse convaincre de jouer Samson, notamment parce qu’il est ravi de donner la réplique à la comédienne qui a campé l’épouse de Potiphar et qui lui plaît. A la fin de cet épisode biblique, Dalila émascule Samson : du coup, le rabbin accepte de se faire raser tous les poils de son corps. Aussi bouleversé que furieux, celui-ci se venge en allant raconter au Margrave que le pasteur calviniste a séduit son frère cadet. Pour parodier l’histoire de Samson et Dalila, il détruit rageusement le chapiteau de la Confrérie du Pélican. Afin d’obtenir la libération de Boethius, sa maîtresse accepte d’interpréter la sensuelle Salomé dans le récit de la Mort de Saint Jean-Baptiste, tiré du Nouveau Testament : le Margrave pourra jouer Hérode si Boethius incarne Saint Jean-Baptiste. Au cours de la représentation, la maîtresse de Boethius affiche publiquement son mépris pour le Margrave et fait l’amour avec Boethius sur scène. Dans un accès de rage et de jalousie, le Margrave, fidèle au récit biblique, ordonne la décapitation de Saint Jean-Baptiste. Mais il ne s’agit pas de mise en scène et Boethius est réellement décapité. C’est la consternation. Le Margrave est vilipendé et le prêtre catholique rachète la Confrérie du Pélican en acceptant de financer la fabrication de la presse : Goltzius et ses hommes sont rapidement chassés de Colmar sous une tempête de neige. Sur la route qui les mène en Italie, la maîtresse de Boethius sort d’un sac la tête sanguinolente de Boethius qu’elle a dérobée et qu’elle se met à embrasser et à caresser avec fougue. Leur calèche s’engouffre dans un tunnel sombre à travers les Alpes : Goltzius emmène les hommes de sa Confrérie en Italie…
Rôles principaux
GOLTZIUS – Remsey Nasr, ADAELA – Kate Moran, THE MARGRAVE – F.Murray Abraham, BOETHUIS – Giulio Berruti, SUSANNAH – Anne Louise Hassing, EBOLA – Lisette Malidor, EDUARD – Flavio Parenti, SAMUEL – Pippo Delbono, PORTIA – Halina Reijn, RICARDO del MONTE – Vincent Riotta, JOHANNES CLEAVER – Stefano Scherini, RABBI MOAB – Francesco De Vito, MARIE – Nada Abrus
Equipe technique
Ecrit et réalisaé par Peter Greenaway – Producteur Kasander Film Kees Kasander -
In co-production with Film & Music Entertainment Mike Downey, Sam Taylor Mainframe Film Production Igor Nola, Suza Horvat – CDP Catherine Dussart
With the support of The Netherlands Film Fund, Rotterdam Media Fund, Croatia Ministry of Culture, Centre National du Cinéma et de l’image animée, Head Gear Films / Metrol Technology, MEDIA
Chef décorateur Ivo Hušnjak Casting NL Allard Van Der Werff Casting CRO Igor Sestric “ Staki” Chef opérateur Reinier Van Brummelen Costume Marrit van der Burgt Maquillage Peter de Visser Son Ivica Sljivarić “ Šljiva” Montage Elmer Leupen, NCE, Musique Marco Robino, Executive producers Phil Hunt, Compton Ross
Une Coproduction entre : Kasander Film BV/Germany, CDP / France, Portpic Ltd/Angleterre, MP Films/Croatie
Au Cambodge, entre 1975 et 1979, le régime khmer rouge a causé la mort d’environ 1,8 million de personnes, soit un quart de la population.
Kaing Guek Eav dit Duch a dirigé M13, une prison des maquis khmers rouges, durant quatre années avant d’être nommé par l’Angkar (l’Organisation) au centre S21 à Phnom Penh. En qualité de secrétaire du parti à S21, il a commandé cette machine de mort où périrent, d’après les archives restantes, au moins 12 380 personnes. Mais combien d’autres ont disparu, “écrasées, réduites en poussière“ ?
En 2009 Kaing Guek Eav dit Duch, a été le premier responsable khmer rouge présenté devant les Chambres Extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens (CETC).
Après avoir plaidé coupable, Duch a demandé sa remise en liberté.
Il a été condamné en appel le 3 Février 2012 à une peine de réclusion à perpétuité.
Fiche technique
Un film écrit et réalisé par Rithy Panh
Produit par Catherine Dussart
Ina/ Direction de la Production et de l’Édition Christophe Barreyre & Frédéric Schlesinger
Image Prum Mésar & Rithy Panh
Son Sear Vissal
Musique composée et interprétée par Marc Marder
Direction de la Production (Cambodge) Cheap Sovichea
Montage Marie-Christine Rougerie & Rithy Panh
Assistant montage Mathias Bouffier
Montage son et Mixage Myriam René
Assistante de Production Pascale Pigeon
Administratrice Béatrice Hannequin
Une coproduction CDP, INa, Bohana Production/Cambodge
Avec la participation du Fonds Sud Cinéma, du Ministère de la Culture et de la Communication-CNC, et du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (France)
Avec le soutien de La Procirep – Société des Producteurs et de L’Angoa
et la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée
Festival de Cannes 2011 – Sélection Officielle
Festival International du film de Toronto
Doc Lisboa (Portugal)
Rotterdam IFF 2012 (Pays Bas)
RIDM 2012 (Canada)
FIFDH (Suisse)
African Festival (Italie)
It’s All True – Int, Doc, Film Festival (Brésil)
Istanbul IFF (Turquie)
BAFICI (Argentine)
Jeonju (Corée
Five Flavours (Pologne)
Viennale (Autriche)
Centre André Malraux Sarajevo
…/….
Prix de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme Genève 2012
Présentation au Prix URTI par France 3
Avec Isabelle Huppert, Gaspard Ulliel, Astrid Bergès-Frisbey, Randal Douc et Duong Vanthon
Durée : 1H55′
RPCA N° 118 169
Sortie en salles en France le 7 Janvier 2009
Synopsis
Indochine 1931. Dans le golfe du Siam, une mère survit tant bien que mal avec ses deux enfants, Joseph (20 ans) et Suzanne (16 ans), qu’elle voit grandir et dont elle sait le départ inéluctable. Abusée par l’administration coloniale, elle a investi toutes ses économies dans une terre régulièrement inondée, donc incultivable. Se battant contre les bureaucrates corrompus qui l’ont escroquée, et qui menacent à présent de l’expulser, elle met toute son énergie dans un projet fou : construire un barrage contre la mer avec l’aide des paysans du village. Ruinée et obsédée par son entreprise, elle laisse à Joseph et Suzanne une liberté quasi-totale. C’est alors que M. Jo, fils d’un riche homme d’affaires chinois tombe sous le charme de Suzanne. La famille va tenter d’en tirer profit…
Un visage dans une lumière rouge… • Pourquoi ne rentres-tu pas maintenant au village ? • Je ne veux pas… J’ai honte. • Personne ne sait ton histoire. Si tu veux, je t’aiderai… Retourne au village. • Non. J’ai honte. Personne ne sait ce que je fais ici à Phnom Penh. Mais moi je le sais. • Je voudrais bien faire un film sur ta vie, un portrait de toi. Le film se situe au plus proche de la vie –donc de la mort spirituelle- d’une prostituée. L’ultime déchéance sociale se solde par l’irréparable injustice d’un processus irréversible : la destruction d’un corps. C’est pour moi un engagement, une tentative de réparation : Revenir sur mon incapacité à réagir face à l’intolérable. Ce projet de film vient de là. En moi la détresse se mêle à la colère, j’en veux à ceux qui vont voir ces « putains », à l’indifférence, à la misère, à la bonne conscience. Alors le film ressemblera à cette rage, morcelé, tranchant comme les débris d’un rêve.
FIPA D’OR du meilleur documentaire 2007 Prix ARTE du Meilleur Documentaire à l’European Film Academy 2007 Cinéma du Réel 200, Festival International de Fribourg (Suisse), Festival International de Programmes Audiovisuels, Biarritz, 9th Thessaloniki Documentary Festival (Grèce), Alba Festival International du film, Turin, Festival international du film sur les droits humains, Genève (Suisse), Festival des Films du Monde , Montréal (Canada), Festival International Do Rio (Brésil) Rencontres Internationales du Film Doucmentaire-Doc à Tunis, Buenos Aires Festival Internacional de Cine Independiente (Argentine) “Grand Prix International du Documentaire d’Auteur de l’Urti” Monte Carlo Festival International de Flandres – Ghent (Belgique), 50th International Film Festival (Allemagne) 20th Edition IDFA, Festival International du Documentaire d’Amsterdam Festival International du Film Documentaire de Yamagata (Japon) Magnolia d’Argent au Festival International de Shanghai, 9th Editions Jakarta International Film Festival (Indonésie) Copenhagen International Fim Festival (Danemark), 8th Festival du Film Méditéranéen à Siroki Brijeg (Bosnie-Herzégovine) Compétition International du ‘ Fifth Perspektive‘’à l’International Human Rights Film Festival (Nuremberg), European Film Academy Documentaire – Prix ARTE – à Berlin (Allemagne), Play-Doc2008 (Espagne) 11th Jihlava International Documentary Film Festival (République Tchèque) Barcelonia asian Film Festival (Espagne), Tel Avis International Documentary Film Festival Guth Gafa Documentary Film Festival (Irlande), ZagrebDox Documentary Film Festival (Coratie) 8th Edition of Human Rights Nights Film Festival (Bologne), Film Festival International de Melbourne (Australie) Play-Doc – International Film Festival (Espagne), 37th International Film Festival Rotterdam 10th Annual One World Inertnational Human Rights Documentary Film Festival (La Hague) Munich International Documentary Film Festival (Allemagne), Vancouver International Film Festival (Canada) …/…
En 1889, monté sur un petit cheval gris, Serko, Dimitri quitte sa garnison des confins asiatiques de l’Empire Russe sur les bords du fleuve Amour. Après d’extraordinaires péripéties, tous deux arrivent à Saint-Pétersbourg, à la cour du Tsar. Ayant couvert plus de 9 000 kilomètres en moins de 200 jours. Ce jeune cavalier a réalisé ainsi le plus fantastique exploit équestre de tous les temps.
Grand Prix « L’Or des chevaux d’Arman » au 13ème Festival Epona
Festival de Téhéran, Antalya, Los Angeles Festival de Sébastopol Prix de la meilleure coproduction franco-russe Napa Sonoma Wine Country FF USA, Festival Internat du Film d’Eurasia Turquie Filmark 2006 République Tchèque, FICI (Madrid) Espagne
Le scénario de ce film est inspiré d’un récit des frères Strougatski où il s’agit d’une ville fantôme avec un internat pour enfants surdoués avec pour professeurs des êtres bizarres surnommés « aquatiques », ressemblant à des mutants ou à des extraterrestres. Le climat dans cette ville change tout le temps et sans raison apparente. On dirait un déluge total. Des commissions différentes y viennent étudier ce phénomène. Parmi les enfants de cet internat se trouve la fille de l’écrivain Victor Banev qui entreprend ses recherches visant à mettre au clair le destin de tous ces enfants et le sort de l’humanité qui en dépend directement.
Presse et Festivals
Festival International de Smolensk “New Cinema of the 21st Century”
The “Moscow Premiere” film festival (Moscou)
Grande Prix du Festival International de Smolensk l “New Cinema of the 21st Century”
Prix Spécial de Moskovsky Komsomolets newspaper “for boldness in concept and execution,” at the “Moscow Premiere” film festival (Moscou)
Prix Vladislav Gurchin pour la meilleure photographie à “Autumn in Amur” film festival (Blagoveshchensk)
Main Prize of the “Territory of Film: Russia” festival to producer Andrei Sigle “for his significant contribution to the development of Russian cinema” (Rostov-on-Don)
Diploma of the festival “Island of Crimea” “to Ugly Swans and its celebration of moral values, spirituality, culture and ecology in modern society” (Sevastopol)
The Mikael Tariverdiev Prize to composer Andrei Sigle “for best film score”
“Centaur” Film Festival (Sochi). Festival International du Film de Oldenburg (Allemagne)
Festival International du Film de Singapour . Festival du Printemps Russe (France)
Festival International du Film de Shanghai .Festival du Film de Neuchatel (Suisse)
Espoo Festival International du Cinéma (Finlande)
Fiche technique
Scénaristes – Constantin Lopouchanski, Viatcheslav Rybakov
Avec Konstantin Khabensky, Léonid Kanevsky, Sergei Garmach, Natalia Koliakanova, Esther Gorintin,Otto Tausig, Miglen Mirtchev, Grégoire Leprince-Ringuet
Durée : 1H46′
RPCA 109 823
Sortie en salles en France le 25 Janvier 2006
Synopsis
Le rêve de retrouver un vieil oncle en Amérique, tout le monde l’a fait, mais retrouver ses ancêtres, ses vraies racines, cela peut prendre une vie, alors s’adresser à une agence spécialisée quoi de plus normal pour Baruk Pintzik, Andrew Gritsyne, Irène Uber ou encore Samuel Goldman qui vivent aux quatre coins du monde depuis deux générations.
Le Cambodge est un pays aux rêves brisés. Il n’y a plus de théâtre, plus de salle de spectacle. Les arts traditionnels et populaires sont en train de disparaître à leur tour, face à la concurrence de la télévision. Mais il existe encore des artistes. Dépositaires d’une tradition qu’ils ne peuvent transmettre, faute de structures, de soutien financier et de lieux de spectacle, ils sont condamnés à vivre dans la misère, ou à monter des spectacles exotiques pour les touristes. Au Cambodge on naît Artiste (les familles perpétuent des lignées de danseurs, de comédiens, de chanteurs), et on le reste. Ni les guerres, ni les massacres, ni la sauvagerie de l’économie “ultra-libérale” ne peuvent altérer leur foi, ce qui les rend en même temps particulièrement vulnérables et lucides. Aujourd’hui ils n’ont plus la parole. L’idée centrale du film est de rassembler des comédiens autour d’un projet emblématique de la réalité que nous vivons : quelque chose se décompose en nous, tout part en lambeaux, la dignité, l’identité… car nous sommes en train de perdre la mémoire.
Chansons cambodgiennes – Thnam Snear, Eer Na Tœuv Than Sour
Interprétées par Sin Sisamouth
Une coproduction CDP, Ina, ARTE France
Avec le soutien du Fonds Sud Cinéma, du Ministère de la Culture et de la Communication CNC, du Ministère des Affaires Etrangères, du Centre National de la Cinématographie, de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie et CIRTEF et de la Fondazione Montecinemaverità, Ascona et la DDC
Après des études de littérature au Caire, DUNIA, jeune égyptienne de 23 ans, à la recherche d’elle-même, souhaite devenir danseuse professionnelle. Au cours d’un casting pour un concours de danse orientale, elle rencontre le séduisant Dr BACHAR, penseur soufi et homme de lettres. DUNIA ne saura danser qu’après avoir découvert dans les bras de cet homme, le plaisir des sens après avoir goûté avec lui au plaisir des mots.
Un film de Jean-Pierre DenisAvec Olivier Gourmet, Marie-Josée Croze, Bertille Noël-BruneauDurée : 1H30′Sortie salles en France le 23 Février 2005
Synopsis
Etienne Vollard, un libraire passionné de montagne et doué d’une mémoire hors du commun, mène une existence plutôt solitaire jusqu’au jour où il renverse accidentellement Eva, une fillette de huit ans. Entre Eva, au chevet de laquelle il se retrouve, et Pascale, la jeune mère incapable de faire face, Vollard, le ” raconteur d’histoires “, père et mère de substitution, va accomplir le miracle du prince charmant.
Production Executive: Imamura Production, CDP, Comme Des Cinemas
Presse et Festivals
Sélection Officielle Venise 2002
Nomination aux Césars 2003
Variety du 6 septembre
An omnibus movie made by 11 of the world’s au courant directors, “11’09″01 — September 11″ is a sober, thought-provoking response to a tragedy of worldwide import and a much better film than one might expect from the pre-release publicity. Included among the 11 segments in the Galatee Films/StudioCanal production, which are linked only by theme, are many emotionally moving pieces that powerfully evoke the tragic day without being exploitative. The gist of the film, if one can be found in such diverse works, might be the deep sense of horror felt around the world from the terrorist destruction of the World Trade Towers and Pentagon a nd broader, global implications of such an act. Though it commands the viewers’ attention for most of its two-hour-plus running time, it is hardly an easy film to watch and contains some very anguishing moments that will put off casual moviegoers. However, its release in most territories through arthouse distributors can count on the news interest pic is bound to stir up.
Clearly the filmmakers’ concerns are much more complex than simply staging a made-for-TV memorial homily. Although at least two segments voice criticisms of American foreign policy, reports that the film is anti-American in focus are greatly exaggerated.
The most controversial and confused episode is that of Egyptian vet Youssef Chahine, who sets up actor Nour el-Sharif as his alter ego, a filmmaker called Youssef Chahine. He is too upset over the events in New York to go through with the press conference for his film, scheduled the following day.
Instead he takes a solitary walk in which he imagines talking to a young American soldier killed in Beirut in 1983 and buried at Arlington National Cemetery. With this ghost, Chahine visits the home of a Palestinian suicide bomber of the same age, whose family is proud of his sacrifice.
The point is not to condone the bomber, however. Rather clumsily Chahine recalls the suffering of the Palestinian people and the deaths caused by America, from Hiroshima to Vietnam. He’d like to reconstruct the World Trade Towers, but the dead cannot be resurrected.
Other episodes, like French helm er Claude Lelouch’s moving anecdote about a man who sets out to lead a group of tourists through the Towers and comes back covered with ashes and in shock, or the Mexican Alejandro Gonzalez Inarritu’s anguishing flashes on bodies falling from the Towers, use the power of cinema to make familiar images reverberate again.
Indian director Mira Nair recounts a true story of Sept. 11, that of a New York Pakistani family whose missing son, Mohamad Salman Hamdani, was suspected by police of being one of the terrorists. Only months later when his body was discovered among the wreckage was he revealed to be a heroic police cadet who had rushed to the scene to help.
The double edge of Nair’s story, in which Americans are not only victims of terrorism but are in some measure culpable, finds an echo in one of the most shocking segments, that of militant English director Ken Loach.
Chilean exile Vladimir Vega writes an open letter to the American people from his London home, offering condolences for their loss, and recalling that 28 years earlier, on precisely Sept. 11, 1973, elected Chilean president Salvador Allende was murdered in General Auguste Pinochet’s coup d’etat, financed and approved by President Nixon and his Secretary of State Henry Kissinger. It ranks among Loach’s finest film work.
Four other episodes focus, in completely different ways, on how local tragedies took precedence over the one in America. In the film’s opener, young Iranian director Samira Makhmalbaf shows a camp of Afghan ref ugees (there are 3 million living in Iran, she tells us) whose main worry is that America is going to start bombing them.
An educated young teacher tells them that “bricks won’t shelter you from an atomic bomb.” Instead she convinces her pre-school age pupils to stand at the foot of the smoking brick kiln and observe a minute of silence in honor of those killed on Sept. 11.
Another excellent tale, whose sadness is masked by its humor, comes from Burkina Faso’s Idrissa Ouedraogo. A young boy who can’t afford to buy pencils for school or medicine for his dying mother thinks he spots Osama bin Laden on the street. Knowing his capture is worth $25 million, he enlists his friends to corner him with bows and arrows.
Danis Tanovic from Bosnia links Sept. 11 with the massacre of Srebrenica, a tragedy that the heroine won’t allow America’s to overshadow, while Israel’s Amos Gitai puts it in relation to the “smaller” one of a terrorist bombing in Tel Aviv.
Sean Penn’s story features a touching solo perf by Ernest Borgnine as a widower who is so completely wrapped up in the personal tragedy of losing his wife that he doesn’t notice the collective drama going on outside his window.
Japanese master Shohei Imamura wraps up the film with an odd and apparently unrelated story. A Japanese soldier returns from the horrors of WWII convinced he is a snake. “There is no such thing as a holy war,” film concludes.
Un film de Pavel LounguineAvec Vladimir Mashkov, Maria Mironova, Andreï KraskoDurée : 2H08′Running Time : 2H08′N° de Visa: 104 116Sortie salles en France le 23 Avril 2003
Synopsis
Dans la Russie soviétique de 1982, un groupe de jeunes universitaires progressistes pressentent déjà la fin du communisme et l’émergence d’une nouvelle ère économique et politique et sont prêts à tout sacrifier pour prendre leur part de liberté, de pouvoir et de richesse et devenir les protagonistes de ces changements historiques. En 1988 au début du développement des coopératives privées la bande des quatre copains abandonne la science au profit des chemins douteux du business post-soviétique. Citizen M. est la saga de ces quinze dernières années en Russie. « Il était une fois la Russie… », à l’époque des incroyables bouleversements que le pays rencontre.
Sélection Officielle Festival de Lacarno (Suisse)Sélection Officielle Festival de Toronto (Canada)Festival de Tbilissi (Géorgie) . Festival de Bakou (Azerbaïdjan)Festival de Haïfa (Israël) . Festival de Göteborg (Suède)Prix du Jury au Festival International de Cognac (France)
Fiche technique
Scénario - Pavel Lounguine, Youli Doubov et Alexandre Borodianski
D’après l’oeuvre de Youli Doubov
Image – Oleg Dobronravov
Musique – Leonid Dessiatnikov
Montage – Sophie Brunet
Décors – Igor Frolov
Une coproduction - CDP, ARTE France Cinéma, France 2 Cinéma, Canal +, Havas Images,
Un film de Pavel Lounguine Avec Marat Basharov, Maria Mironova, Andrei Panine, Alexandre Semtchev, Vladimir Simonov, Maria GoloubkinaDurée 1H54′N° Visa 97.532Running Time 1H54′ Date de sortie en France 27 septembre 2000
Synopsis
Dans un petit village minier près de Moscou, se prépare le mariage de Michka et Tania. En Russie, le mariage est un événement essentiel, un vrai spectacle où tout se passe, aussi bien le meilleur que le pire, où les gens se laissent aller, dansent, boivent, et même s’entre-tuent, où les limites s’évanouissent. C’est un moment où se croisent les intérêts, les intrigues, les amours et les conflits des habitants du village.
Sélection Officielle Cannes 2000 – Prix d’Interprétation pour l’ensemble des ActeursLichtblick International film Festival Moscow International film Festival (Russie)Montreal International film Festival (Canada)Toronto International film Festival (Canada)Pusan International film Festival (Russie)Russian Film Festival in NY (USA)London International film Festival (Angleterre)Tromso International film Festival (Norvège)Goteborg International film Festival (Suède)Cleveland International film Festival (USA)Hong Kong International film Festival Istanbul International film Festival (Turquie)Seattle International film Festival (USA)Karlovy Vary International film Festival (République Tchèque)Haifa International film Festival (Israël)Transilvania International film Festival
Fiche technique
Scénario – Pavel Louguine, Alexandre Galine
Image – Alexandre Burov
Montage – Sophie Brunet
Son – Alain Curvelier
Costumes – Alina Budnikova
Décors – Ilya Amursky
Musique – Vladimir Chekassine
Une coproduction Film Studio Mosfilm Service, Arte France Cinéma, West Deutscher Rundfunk, Lichtblick Cologne, avec la participation de Canal +, du Centre National de la Cinématographie et de Filmbüro Nw
Distribution France : Pyramide Distribution Internationale : FPI
Un film de Bernard RappAvec Bernard Giraudeau et Jean-Pierre LoritDurée 1H30′Sortie salles en France le 26 avril 2000
Synopsis
Frédéric Delamont, un industriel d’une cinquantaine d’années, au sommet de sa réussite, raffiné, original et phobique, rencontre dans un restaurant Nicolas Rivière, un jeune homme abonné aux petits boulots et à la galère. Il lui propose, moyennant un gros salaire, de devenir son goûteur attitré. Ce qui commence comme une aventure gastronomique insolite et légère se révèlera rapidement être un jeu infiniment plus dangereux pour les deux hommes…
Coproduction – France 3 Cinéma, CDP, Studio Canal, Rhône-Alpes Cinéma
Studio Images 6, Gimages 2, Procirep
avec le soutien du Centre National de la Cinématographie (C.N.C.)
Distribution internationale Pyramide Distribution
Festivals
Festival du Film Policier Cognac 2000 – Grand Prix, Prix de la Critique, Karlovy Vary International Film Festival César 2001 – 5 Nominations : Meilleur scénario, Meilleur Film, Meilleur Acteur Bernard Giraudeau, Meilleur Jeune Espoir Masculin Jean-Pierre Lorit, Meilleur Actrice dans un second rôle Florence Thomassin Festival de Moscou (Russie) French American Film Festival (USA)
Un film de Vladimir michalekAvec Olaf lubaszenko, Jiri bartoska, Boguslaw linda, Agnieszka sitekDurée : 1H49′Sortie salles en France le mercredi 9 Août 2000
Synopsis
L’histoire se passe en 1943, en Moravie sous le régime du protectorat de “Böhmen und Mähren” instauré après l’occupation de la Tchécoslovaquie. Le village de Lokotice n’étant pas occupé par les Allemands, les horreurs de la guerre n’ont, apparemment, aucun retentissement sur la vie de tous les jours. Les villageois vivent pourtant dans la peur de Sekal, fils naturel de l’un d’eux. Youra Baran, poursuivi par la Gestapo se réfugie au sein de ce petit village où les habitants lui manifestent une méfiance tenace. Paralysés par la peur de perdre leurs biens, les riches fermiers prennent une décision : il faut tuer Sekal… ils choisissent Youra, l’étranger pour exécuter cette tâche. Sekal n’est pas un adversaire facile. Youra le tue et meurt aux côtés de sa victime – les fermiers ne l’aideront pas, ils ne désirent pas de témoins…
Un film de Irène JouannetAvec Féodor Atkine et Céline Milliat-Baumgartner Durée : 1H35′Sortie en salles en France en 1997
Synopsis
Cora, adolescente passionnée en quête d’absolu ne supporte plus la médiocrité de son entourage, de sa famille, de l’avenir qui l’attend. Elle se cherche et rêve d’un ailleurs. Le hasard d’une lecture de vacances, un traité sur l’hypnose, lui ouvre de nouveaux horizons. Elle se passionne pour cette science dont les pouvoirs la fascinent. Sa rencontre avec Katz, le “roi de l’hypnose” est déterminante ; en lui elle a trouvé son maître, son gourou. Elle le supplie de la prendre comme assistante et bientôt partage sa vie. Au fil de leur tournée en province, elle découvre les réalités de la vie.
Rôles principaux
Féodor Atkine - Katz
Céline Milliat-Baumgartner – Cora
Jean-Louis Loca – Pédro
François Berléand - Le Père
Catherine Frot - Marie-Louise
Galerie d’images
Fiche technique
Scénario – Gilles Taurand
d’après le roman de Marie Nimier
développé avec le concours de la Maison des Ecrivains et de l’European Script Fund
Musique – Francois “Faton” Cahen
Directeur de la photographie – Sacha Vierny
Monteur – Dominique Roy
Coproducteurs – CDP, Le CRRAV, CNC, La Sept ARTE, CANAL +